Mercredi 31 octobre 2012 Saint-Etienne (42023), France 10 rue Tréfilerie (Maison de l’Université, Université Jean Monnet)
Thématique
Le colloque privilégiera des approches comparatistes et l’analyse de tensions entre des conceptions patrimoniales dans des contextes territoriaux ou culturels. Quatre grands thèmes repartiront les discussions :
les différenciations linguistiques des conceptions patrimoniales ;
les discordances entre des conceptions du patrimoine et des modes de gestion patrimoniale dans un milieu ;
la transformation de la notion et des objets de patrimoine sur un territoire ou au sein d’une communauté ;
la perméabilité ou l’imperméabilité des conceptions du patrimoine entretenues par des communautés culturelles en milieu urbain.
Droits d’inscription Pour vous inscrire, veuillez compléter le bulletin ci-joint et le retourner à l’adresse indiquée avant le 31 octobre 2012.
Comprenant l’accès à la conférence, les pauses-café et les repas de midi le cas échéant. Tarif normal : 100,00 € TTC (TVA à 19,60% incluse) Doctorants : 50,00 € Autres étudiants : gratuit (repas non compris)
Le séminaire « Les territoires du patrimoine en Afrique sub-saharienne : enjeux politiques et scientifiques » consacrée au thème : « Patrimoine colonial et réappropriations» / « Colonial heritage and reappropriation»
30 Mai 2012 (14H00-17H00) Salle 638, bat. Le France, 190 ave de France, 75013, Paris
Invités
Alexandra Loumpet-Galitzine (Réseau Asie-Pacifique –FMSH, Paris)Patrimonialisations coloniales dans l'ouest cameroun / Colonial heritagization in west Cameroun
Bertrand Royer (Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques, Université Lyon II)
Historicité du regard sur la statuaire lobi (Burkina Faso) Historicity of european views on statuary of Lobi (Burkina Faso).
Gonbyanne Rose Rouzoune (Chargée des sites et monument au Musée National Tchadien)
Le patrimoine Sao vu à travers la réappropriation du site de Gaoui (Tchad) / Sao heritage seen through the reappropriation of the site Gaoui (Chad)
Résumé du programme
Le programme intitulé « Les territoires du patrimoine en Afrique sub-saharienne : enjeux politiques et scientifiques » présente un ensemble d’initiatives visant à élaborer un observatoire du patrimoine en Afrique subsaharienne. Ces initiatives comprennent un séminaire régulier de recherche et de valorisation de la recherche, un atelier fonctionnant à la demande, des journées d’études faisant le point sur une question, un blog scientifique. Le séminaire de valorisation de la recherche sur le patrimoine en Afrique sub-saharienne se veut un lieu d’hébergement des chercheurs travaillant sur les territoires du patrimoine en Afrique subsaharienne. Il vise à sensibiliser un public non chercheur (décideurs, bailleurs de fonds, journalistes) aux différentes facettes de cette notion dans le monde de la recherche en SHS. Le séminaire rassemble en un même espace l’ensemble des recherches menées sur le thème du patrimoine en Afrique Sub-saharienne. Il s’agit de dresser un état de l’art en prenant en compte les multiples déclinaisons du patrimoine des recherches menées en Afrique sub-saharienne. Il permet à des chercheurs associés du programme, en particulier des chercheurs africains travaillant dans ce domaine, de confronter et de faire connaître leurs travaux.
Conference: L’IFAN. Histoire d’un institut entre science et patrimoine en Afrique de l’Ouest
jeudi 14 et vendredi 15 juin 2012
9h30-19h00 le 14 juin 9h30-13h00 le 15 juin salle de cinéma en accès libre dans la limite des places disponibles
Histoire d’un institut entre science et patrimoine en Afrique de l’Ouest. Rencontres internationales organisées par Hamady Bocoum (directeur de l’IFAN Cheick Anta Diop), Julien Bondaz (docteur en anthropologie, Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques, Université Lyon 2), et Sarah Frioux-Salgas (Responsable des Archives et de la documentation des collections, MQB) et le département de la recherche et de l’enseignement du musée du quai Branly.
Rendez-vous pour la 8ème édition de la Nuit Européenne des Musées samedi 19 mai 2012! À Paris il y aura 180 évènements programmés pour cette soirée spéciale.
Les Scènes
ouvertes à l'insolite, festival tremplin de la jeune création marionnettique contemporaine
accueillera pour cette 9e édition près d'une dizaine de projets prometteurs.
La Mairie de Paris propose des itinéraires thématiques pour découvrir Paris et son riche patrimoine. 38 balades sont proposées avec toutes les recommandations utiles en pdf téléchargeable. Les thèmes sont aussi riches et variés que les préférences et les goûts des TPTIstes.
Parfois lorsqu’on lève les yeux, c’est un petit morceau d’un Paris ancien que l’on capture. Tradition aujourd’hui perdue, la peinture d’enseignes sur les murs étaient à une époque monnaie courante, lorsque les techniques d’impression n’existaient pas encore de manière standardisées. Un petit voyage dans le temps à portée de tous.
rue Marcadet (Paris 18ème)
Un peu d’histoire
Dès le milieu du XIXe siècle, Paris se transforme sous l’impulsion du fameux Baron Haussmann, et en parallèle la publicité commence à prendre son essor.
Les réclames peintes fleurissent sur de grands murs pignons, souvent aveugles, dans des quartiers passants. Les œuvres sont souvent de taille importante pour qu’on puisse les voir de loin. Les marques phares se paient le service de peintres de talent pour vanter les mérites de leurs produits. L’alcool (Suze, Picon, Dubonnet, Byrrh …) et les produits d’hygiène ou de beauté (Cadum,…) prédominent avec les codes graphiques en vigueur à l’époque.
C’est à partir de 1943 qu’une réglementation entre en vigueur, encadrant l’espace publicitaire à 16 mètres carrés maximum. Et l'affiche remplaça rapidement la peinture, plus facile à reproduire, plus rapide et moins coûteuse.
Les murs peints de Paris
Environ une dizaine de publicités d’époque sont encore visibles dans les rues de Paris, à condition bien sûr de lever les yeux pour apercevoir ces images presque fantomatiques. Parfois ce ne sont que de vagues traces qui persistent mais certaines demeures lisibles et visibles. Un petit voyage dans le temps à la portée de tous dont voici quelques exemples.
1 - Amer Picon - 1 rue Collette, 75017 Paris: l’Amer Picon est un apéritif amer à base de quinquina très en vogue à l’époque et qui existe toujours.
2 - Chocolat Rozan - 1 rue Marx-Dormoy, 75018 Paris: fondant, au lait, fabriqué dans les Pyrennées...ce mur nous permet d'en savoir plus sur ce chocolat. Fondé en 1924, cette institution est celle du créateur des chocolats Les Pyrénéens, et sera finalement vendue à Lindt.
3 - Suze - 7, rue Barrault, 75013 Paris: voici une trace d'une réclame pour une célèbre liqueur à base de gentiane créée au 19e siècle, encore appréciée aujourd'hui
4 - Savon Cadum - 3 bd Montmartre, 75002 Paris: sans doute un des mieux conservés, il représente le fameux Bébé Cadum, joufflu et tout sourire.
5 - Crème Eclipse, cirage à la cire – 23 bd des Batignolles, 75008 Paris : ressurgi du passé il y a quelques années, ce mur porte les traces d'une marque de cirage aujourd'hui disparue et qui a l'époque prétendait "éclipser tous les cirages"
6 - Kub - 50 rue de Charonne, 75011 Paris: l'artiste-peinte excentrique Christian Zeimert, proche de Topor et Jodorowsky, a détourné en 1990 une vieille réclame pour la marque Kub en la transformant en "Kiss me Kub"
7 - Bowling - 73 rue Mouffetard, 75005 Paris: sans doute un des plus récents, il invite les passants à venir se lancer sur la piste du Bowling Mouffetard qui lui fait face 8 - Magasin de papiers-peints - 20 bd Pasteur, 75015 Paris: situé dans le quartier de Pasteur, le magasin de référence n'existe plus...